L’anxiété chez l’enfant

L’anxiété chez l’enfant

Si les adultes mettent des mots pour en parler « stress », « angoisse », l’anxiété chez l’enfant est plus difficile à déceler car elle est rarement verbalisée.

Selon la définition du Larousse l’anxiété est : État de trouble psychique causé par la crainte d’un danger.

Or ce que l’on perçoit comme dangereux, c’est souvent ce que l’on ne connaît pas ainsi, l’anxiété n’est pas toujours rationnelle, elle est parfois fabriquée juste construite …

 Les raisons d’être anxieux chez l’enfant sont multiples :

  • Toute cette vie que l’on découvre peu à peu, pas à pas.
  • Toute cette autonomie qu’il faut apprendre (et selon nos parents « vite, vite, vite »).
  • Faire l’expérience du corps : le froid /le chaud, les bobos (la douleur), la crainte de la douleur (les vaccins, le dentiste), les comparaisons (fille /garçon, grand /petit), grandir avec le corps qui change,(parfois trop vite)….
  • Les changements qui font peur : déménagement, rentrée scolaire, arrivée d’un autre enfant, séparation des parents ….
  • La performance, car les enfants aussi en payent le prix, il faut être bon élève, bon dans son sport, se tenir bien… pas facile d’être bon partout quand on apprend…
  • Les discussions des « grands », les enfants entendent parfois les discussions des adultes, sans comprendre vraiment ce qui se dit, sans maîtriser les événements, alors ils les retraitent à leur manière souvent sans en parler, cela génère des questions, des doutes, des inquiétudes. Ils assistent parfois à la peine ou au désarroi du parent, (le référent), cela inquiète aussi.

Mais les enfants ne savent pas toujours identifier ce qui se passe en eux, les signaux de la peur, de l’appréhension de l’inquiétude ils ne les connaissent pas et ne savent pas les verbaliser, et par conséquent les partager.

Ils sont submergés par des émotions mais ils ne mettent pas toujours des mots sur ce qu’ils vivent car ils ne savent pas le dire.

Repérer les signes d’anxiété chez l’enfant :

L’anxiété chez les enfants peut se manifester de différentes façons :

  • Les maux du corps : maux de ventre, maux de tête
  • Des troubles du sommeil, endormissement difficile, peur du noir, réveils nocturnes, cauchemars
  • Des changements de comportement : bouderie, colères, dévalorisation, comportements régressifs, des tics, …
  • Des difficultés à l’école : agitation, manque d’attention, difficultés de concentration…

Il est essentiel de ne pas négliger l’anxiété chez l’enfant, ni la sous-estimer :

Il est important d’entendre les messages que l’enfant envoie, car s’il ne verbalise pas cette anxiété néanmoins ces signaux doivent attirer l’attention.

Sans inquiéter par trop de questions cela doit permettre d’ouvrir un dialogue pour identifier les causes de l’anxiété, les désamorcer peut-être, permettre en tous cas à l’enfant de ne plus être seul face à cette situation.

 

En quoi la Sophrologie peut accompagner les troubles de l’anxiété chez l’enfant ?

  • Par son approche corporelle la sophrologie va aider l’enfant à se mettre en lien avec sa respiration, le souffle qui peut calmer, rassurer, apaiser.
  • Puis identifier les messages du corps, identifier les manifestations des émotions à travers le corps, mettre des mots simples sur ce que l’on sent avec le corps.
  • A travers une approche ludique la sophrologie permet la détente du corps, un certain lâcher prise et Vivre ce relâchement du corps, c’est bien agréable pour un enfant.
  • Au travers d’histoires imaginaires « dont il est le personnage principal », l’enfant va apaiser son mental, à travers des contes choisis il va comprendre qu’il n’et pas seul à vivre une situation, il va dédramatiser reprendre confiance, réduire petit à petit cette anxiété.
  • Enfin, une séance de sophrologie c’est pour un enfant un moment à lui, qu’à lui, un rendez-vous avec lui-même ou le sophrologue l’aidera simplement à mettre des mots simples sur ses sensations, ses émotions sans attente de résultat, ni de performance.

Le sophrologue va aider l’enfant à mieux se connaître, à prendre conscience de tout son potentiel, prendre conscience de cette graine de vie, de joie présente en chaque enfant et qui ne demande qu’à grandir.

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